Chroniques livresques

Chronique : La Belle et la Bête – Madame de Villeneuve

Note : 3,5 / 5

Editions: Folio

Nombre de pages: 143

Depuis petite, je suis une grande fan du Disney « La Belle et la Bête », combien de fois j’ai obligé ma grand-mère à le regarder en rentrant de l’école avec moi ! Ainsi, je voulais vraiment lire la première version de ce conte écrit par Madame de Villeneuve en 1740, apparaissant dans l’ouvrage « La Jeune Amériquaine et les contes marins » (amériquaine selon l’orthographe de l’autrice).

Je suis contente d’avoir enfin sorti ce classique de ma PAL, car il y séjournait depuis un très très long moment, et je lui donne la note de 3,5 / 5.

Résumé:

« Le monstre se fit entendre. Un bruit effroyable, causé par le poids énorme de son corps, par le cliquetis terrible de ses écailles et par des hurlements affreux, annonça son arrivée. En voyant approcher la Bête, qu’elle ne put envisager sans frémir en elle-même, la Belle avança d’un pas ferme, et d’un air modeste salua fort respectueusement la Bête. Cette démarche plut au monstre et, se retournant vers la Belle, il lui dit :  » Bonsoir, la Belle.  » »

Le récit, du moins pour l’édition que je possède, est séparé en deux parties. J’aime le fait qu’il y a une préface expliquant le contexte de la création du récit, et le fait qu’il s’agisse bien de la première version du conte. Je l’avais acheté sans avoir vraiment fait de recherches à ce sujet. Je suis contente d’avoir appris l’histoire de cette version et quelques autres qui sont arrivées par la suite.

J’ai vraiment aimé le personnage de la Belle dans ce récit et l’histoire de sa famille. D’une certaine manière, j’avais l’impression de retrouver plusieurs autres contes. Puisque qu’elle a une famille nombreuse, où ses sœurs jalousent sa beauté et sa gentillesse, qui, par contre, lui valent l’admiration de son père et de ses frères. Elle avait un petit côté cendrillon sur ce point. La Belle de Disney semblait avoir plus de caractère, ici elle est très mature dans ses décisions et est très calme et reconnaissante de tout ce que lui apporte la Bête, même si elle est sa prisonnière. Elle prend la gravité de la situation plutôt bien.

J’ai été un peu déçue que le personnage de la Bête, sa personnalité, soit si peu mis en avant, le récit étant court, on n’a pas le temps d’en apprendre plus sur ce qu’il est, sur sa manière d’être.

J’ai aimé le côté fantastique du château où est emprisonnée la Belle.  Avec les descriptions de l’autrice, j’ai vraiment été plongée dans cet univers rempli de couleurs, de théâtre, d’opéra, de chants des oiseaux, etc. Les jardins tels qu’ils sont décrits ont l’air si beaux ! La magie est bien présente et donne envie !

La deuxième partie est différente, et je ne veux pas vous spoiler l’histoire, mais je ne m’attendais pas à cette histoire cachée, je ne pensais pas à être surprise avec un conte si connue, mais oui ! C’était une bonne surprise.

L’histoire m’a plu, évidemment, même si elle diverge de l’image que l’on a habituellement de ce conte. L’autrice a une écriture agréable. Mais je n’ai pas trouvé ma lecture très addictive.

La version qui a été tant reprise et adaptée est celle de Mme Leprince de Beaumont, il faudrait alors que je lise cette version également. L’adaptation cinématographique se rapprochant le plus de la version de Madame de Villeneuve semble être est celle du réalisateur Christophe Gans, datant de 2014, surtout pour la première partie du conte, mais la Bête apparaît avec l’apparence qu’on lui connaît si bien. Ce film est très beau. J’ai hâte de regarder les autres versions cinématographiques du conte, notamment la version de Jean Cocteau datant de 1946.

Avez-vous lu ce classique ? Qu’en avez-vous pensé?

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