Chroniques livresques

La bibliothèque des rêves secrets – Michiko Aoyama

J’ai eu la chance d’être sélectionnée cette année comme lectrice de la nouvelle maison d’édition Nami, et j’en suis heureuse! Un article plus précis sur cette maison d’édition sera bientôt posté sur mon blog. J’aime beaucoup les thèmes et valeurs donnés via leurs premières publications, et j’ai hâte de continuer à découvrir leur travail.

Ce roman est leur première publication, et sa lecture a été un véritable coup de coeur!

Note : 5/5

Edition : Nami

Nombre de pages : 347

Résumé :

Femme imposante et énigmatique coincée entre le paravent et le bureau d’angle du coin Conseils d’une petite bibliothèque en plein coeur de Tokyo, Sayuri Komachi attend patiemment ceux qui décident de venir la voir. Hommes ou femmes, jeunes ou vieux, salariés ou retraités… ils sont au croisement de leur vie. Et à chacun, la mystérieuse bibliothécaire propose un ouvrage totalement inattendu, bien loin de celui qu’ils croyaient être venus chercher. Mais ce choix ne relève pas du hasard, car derrière cette lecture imprévue et surprenante se dessinent les premiers jalons d’un nouveau départ.

Un roman choral poétique qui célèbre le pouvoir des livres et l’importance qu’une personne attentive et à l’écoute peut avoir sur le destin de chacun d’entre nous.

Mon avis :

Ce roman est un hymne à la confiance, envers les autres, mais surtout envers soi-même, le tout donné avec beaucoup de douceur et de réalisme. 

Ce roman illustre à la perfection l’aspect de la littérature japonaise contemporaine que j’apprécie tant : des histoires encrées dans le quotidien, nous amenant à des petits détails, des petites choses, qui nous offrent de grandes émotions. 

A chaque chapitre, nous découvrons une nouvelle vie, une nouvelle histoire, une nouvelle personne, avec ses peurs, ses angoisses, ses questions. Et c’est grâce à cette bibliothécaire étonnante, formant le lien entre tous, que ces vies vont changer.

Toutes ces histoires n’ont pas résonné en moi de la même manière, mais Michiko Aoyama nous offre un panel de vies, d’âges et de préoccupations différentes, et je me suis retrouvée dans certaines. Elle nous montre que pour toute situation, il faut apprendre à se faire confiance, que rêver est permis, même si cela n’amène nulle part, il faut quand même y croire.  L’entourage est aussi important, savoir donner sa confiance, partager ses doutes, accepter l’amour des autres pour s’aimer soi-même et pouvoir avancer plus librement.

Je pourrais continuer à développer toutes les belles leçons que Michiko Aoyama a décidé de partager avec nous, mais vous devez aussi les découvrir vous-même !

Encore merci aux nouvelles éditions Nami pour la découverte de ces belles histoires qui vont me suivre et m’accompagner un petit moment encore, le temps de bien réfléchir et de bien assimiler toutes les émotions et jolis messages qu’elles m’ont laissé. 

Chroniques livresques

Chronique : Amalia – Aude Picault

Pour commencer, je tiens à remercier NetGalley France et les éditions Dargaud pour avoir accepter de me donner en format numérique cette BD, pour que je puisse la découvrir et partager mon avis avec vous!

Je lis assez peu de BD, en tous cas moins que ce que je voudrais, alors je suis heureuse de cette occasion. Qui plus est, j’ai adoré ma lecture! Je vous en parle de suite.

Note : 5/5

Edition : Dargaud

Nombre de pages : 148

Résumé :

 Amalia est au bord du burn-out. Dans sa famille, où elle s’occupe de sa fille Lili, 4 ans et subit sa belle-fille Nora, 17 ans, ça crie et ça claque les portes, sans répit. Dans l’entreprise où elle est coach, on parle rentabilité, process’, elle perd le sens de ce qu’elle fait. Dans les campagnes alentours, elle voit la terre épuisée par la pollution et à la radio, les nouvelles du monde sont loin d’être rassérénantes. Alors Amalia fatigue et s’épuise, Amalia craque. 

Mon avis :

J’ai mis cette note car, même si ça n’a pas été un coup de foudre, à la fin de ma lecture, je suis restée avec des questions, des pensées, des réflexions… Et ça n’arrive pas toujours. Je me suis sentie touchée par les sujets abordés, les personnages, tout simplement par cette BD.

J’aime la manière dont Aude Picault nous amène à comprendre cette histoire. Au début, je savais qu’on parlerait d’une femme en burn-out, qui craque face à toutes ces responsabilités et sa famille à gérer, mais cela va bien au-delà de tout ça. 

Cette histoire nous montre toute la pression que l’on peut vivre au quotidien, à quel point notre vie peut être coincée dans des nuances de gris sans horizons. Mais le message est aussi très beau, car bien sûr, il y a aussi des nuances si belles, mais il faut se retrouver, et savoir prendre le temps, se concentrer sur les bonnes choses pour le voir. 

A vrai dire, je me suis beaucoup retrouvée dans le personnage d’Amalia, pourtant on a peu de choses en commun, je n’ai pas autant de choses à gérer. Mais, moi aussi, depuis quelques temps, à force de n’entendre que du négatif de la part des médias, de voir que tout va mal, de subir le stress quotidien, je ressens énormément toute cette pression.

Aude Picault nous offre une possibilité de prendre du recul, de relativiser, nous montre comment essayer de faire d’autres choix, même des petits du quotidien.

Cette BD nous donne une bouffée d’air frais, et ça fait du bien ! 

Chroniques livresques

Chronique : Pachinko – Min Jin Lee

Pour commencer, je vous souhaite une excellente année ! J’espère que 2022 sera remplie de bonnes lectures, que vos projets avanceront dans le bon sens et que cette année sera remplie de doux souvenirs.

J’ai pris quelques résolutions livresques cette année, et pour commencer : reprendre ce blog ! Je l’ai délaissé depuis trop longtemps, et je suis plus que motivée à l’idée de reprendre mon partage de lecture, de films, de challenge et autres avec vous ! J’ai aussi d’autres résolutions, mais je vais consacrer un article à part pour en discuter avec vous.

Qui plus est, je commence cette nouvelle année avec une lecture coup de cœur. J’ai tellement entendu parler du travail de Min Jin Lee, que, quand j’ai vu sa parution en français, je savais qu’il ne me faudrait pas beaucoup de temps pour me le procurer ! Tous les avis semblaient positifs, et je continue de vouloir lire le plus possible sur la Corée et par les autrices et auteurs coréens. 

Et ce livre a été une véritable claque. Ce n’est pas un livre qui fait que vous ne pouvez plus vous arrêter de lire, au contraire, des pauses sont nécessaires. Mais c’est un livre marquant, je devais souvent le poser pour réfléchir à ce que je venais de lire, réfléchir à ces personnages et à ma propre vie. C’est une lecture qui restera longtemps dans mon esprit, alors pas de surprise pour la note :

Note : 5/5

Edition : Charleston

Nombre de pages : 623

Résumé :

L’histoire nous a failli, mais qu’importe.
Début des années 1930.
Dans un petit village coréen, la jeune Sunja se laisse séduire par les belles paroles et tendres attentions d’un riche étranger. Lorsqu’elle découvre qu’elle est enceinte et que son amant est déjà marié, elle est confrontée à un choix : devenir, comme tant d’autres jeunes femmes dans sa situation, une seconde épouse, une « épouse coréenne » ou couvrir sa famille de déshonneur. Elle choisira une troisième voie : le mariage avec Isak, un pasteur chrétien qu’elle connaît à peine et qui lui offre une nouvelle existence au Japon. Cette décision est le point de départ d’un douloureux exil qui s’étendra sur huit décennies et quatre générations.
Avec une justesse historique remarquable et une écriture précise et dépouillée, Min Jin Lee nous offre, à travers un siècle de relations nippo-coréennes, un hymne intime et poignant à tous les sacrifices que font les immigrés pour trouver leur place en pays étrangers.

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Chronique : Shikanoko – Lian Hearn

Shikanoko, tomes 1 et 2 : L’enfant du cerf – La princesse de l’automne

J’ai reçu ce roman dans la box livresque « Once Upon a Book » sur le thème du Japon. C’est le premier roman de Lian Hearn que je lis, même si on en entend beaucoup parler sur bookstagram et ailleurs. Et je peux vous dire que c’était un coup de cœur ! J’en ai eu peu cette année, alors après des mois et des mois d’absence ici, je reprends la plume pour vous partager mon avis.

Note : 5/5

Edition : Gallimard Jeunesse – pôle fiction

Nombre de pages : 581

Résumé :

Aux sources du Clan des Otori… Une épopée fantastique dans un Japon médiéval fascinant.
Laissé pour mort dans la montagne, le jeune Shikanoko trouve refuge chez un sorcier qui lui fabrique un masque aux immenses pouvoirs magiques. Il devient «l’Enfant du Cerf». Il parlera aux fantômes et aux esprits protecteurs, il apprendra des hommes et des femmes les plus puissants, il connaîtra le raffinement, l’amour et les sentiments les plus purs, mais aussi la bestialité, la cruauté et les machinations politiques…

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Chroniques livresques

Chronique: Ellana, Le Pacte des Marchombres – Pierre Bottero

J’ai découvert la plume de Pierre Bottero avec « La Quête d’Ewilan », qui a été une trilogie coup de cœur, suivie par « Les Mondes d’Ewilan ». Alors j’étais si heureuse de pouvoir retrouver cet univers avec le premier tome de la trilogie « Ellana : le pacte des Marchombres ». Et j’ai adoré !

« Il y a deux réponses à ta question. Comme à toutes les questions, tu le sais bien. Laquelle veux-tu entendre?

Celle du savant.

Celle du poète. »

Note: 4,5 / 5

Edition: Le Livre de Poche

Nombre de pages: 400

Résumé:

Seule survivante d’un groupe de pionniers après l’attaque de Raïs, au nord de l’Empire, une fillette est recueillie par le peuple des Petits. Elle grandit dans la Forêt Maison à l’écart des hommes et décide, à l’adolescence, de partir en quête de ses origines. Sous le nom d’Ellana, elle croise le plus grand des marchombres, le maître Jilano Alhuïn, qui l’initie aux secrets de sa guilde. Son apprentissage est semé d’embûches, de rencontres et d’inimitiés. Au terme d’un voyage jusqu’au Rentaï avec Nillem, autre élève marchombre, Ellana reçoit la Greffe et l’héritage marchombre. Mais des mercenaires du Chaos la traquent…

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Chronique : Le Jardin arc-en-ciel – Ogawa Ito

« Le Jardin arc-en-ciel » d’Ogawa Ito

Je suis très heureuse d’écrire cette chronique, car je dois dire que cette lecture a été un véritable coup de cœur ! Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas autant attachée à des personnages, partagée leurs émotions, pleurée et rit avec eux. Et ce grâce à Ogawa Ito, une autrice qui, même si c’est le premier roman que je lis d’elle, m’a marqué et convaincu.

Attention : la chronique comporte quelques spoilers!

Note : 5 / 5

Edition : Philippe Picquier

Nombre de pages : 298

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Chroniques livresques

Chronique : Wonder Woman : Année un

« Wonder Woman : Annee Un » de Greg Rucka (scénario) et Nicola Scott (dessinateur)

Note : 4 / 5

Edition : Urban Comics, dans leur collection URBAN NOMAD

Nombre de pages : 280

Cette année, c‘est décidé, je reprends la lecture des comics ! J’aime énormément l’univers des comics, et particulièrement celui de DC, mais voilà, le temps passe, et je n’en lis jamais. Je n’ai toujours pas terminé Injustice, alors que j’étais à fond dedans ! Alors je veux reprendre comme il ce doit en 2021, et je commence avec Wonder Woman !

Résumé :

Il y a cinq ans, le monde a découvert les premiers super-héros avec Batman et Superman, mais rien ne les préparait à l’arrivée de Diana, la princesse amazone de Themyscira ! Ayant accompagné l’agent de l’A.R.G.U.S. Steve Trevor dans ce qu’elle appelle « le monde des hommes », elle se voit attribuée le pseudonyme de Wonder Woman et rencontre ses premiers ennemis !

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Chronique : La Belle et la Bête – Madame de Villeneuve

Note : 3,5 / 5

Editions: Folio

Nombre de pages: 143

Depuis petite, je suis une grande fan du Disney « La Belle et la Bête », combien de fois j’ai obligé ma grand-mère à le regarder en rentrant de l’école avec moi ! Ainsi, je voulais vraiment lire la première version de ce conte écrit par Madame de Villeneuve en 1740, apparaissant dans l’ouvrage « La Jeune Amériquaine et les contes marins » (amériquaine selon l’orthographe de l’autrice).

Je suis contente d’avoir enfin sorti ce classique de ma PAL, car il y séjournait depuis un très très long moment, et je lui donne la note de 3,5 / 5.

Résumé:

« Le monstre se fit entendre. Un bruit effroyable, causé par le poids énorme de son corps, par le cliquetis terrible de ses écailles et par des hurlements affreux, annonça son arrivée. En voyant approcher la Bête, qu’elle ne put envisager sans frémir en elle-même, la Belle avança d’un pas ferme, et d’un air modeste salua fort respectueusement la Bête. Cette démarche plut au monstre et, se retournant vers la Belle, il lui dit :  » Bonsoir, la Belle.  » »

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Chronique: Kim Jiyoung née en 1982 – Cho Nam-joo

Note: 5/5

Editions: Nil

Nombre de pages: 216

Je reviens aujourd’hui vous présenter ma dernière lecture, et quelle lecture car c’est véritablement un coup de cœur, « Kim Jiyoung née en 1982 » de Cho Nam-Joo, aux éditions Nil. J’ai beaucoup entendu parler de ce livre depuis sa sortie (02/01/2020), et comme je veux vraiment lire plus de livres d’auteurs et d’autrices coréens, je me suis décidée assez facilement à me le procurer. Et je suis contente de l’avoir fait ! Je mets la note de 5/5 à cette lecture !

Je vous en parle maintenant plus longuement.

Résumé:

Kim Jiyoung est une femme ordinaire, affublée d’un prénom commun – le plus donné en Corée du Sud en 1982, l’année de sa naissance. Elle vit à Séoul avec son mari, de trois ans son aîné, et leur petite fille. Elle a un travail qu’elle aime mais qu’il lui faut quitter pour élever son enfant. Et puis, un jour, elle commence à parler avec la voix d’autres femmes. Que peut-il bien lui être arrivé ?

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Chronique : Heimaey de Ian Manook

Je reviens aujourd’hui pour vous présenter ma dernière lecture « Heimaey » de Ian Manook, aux éditions Le Livre de Poche. Je l’ai lu dans le cadre d’un club de lecture dans lequel je me suis lancée via bookstagram. Bon, il s’agissait d’une lecture prévue pour le mois de février mais mieux vaut tard que jamais je suppose haha. J’ai un avis assez mitigé par rapport à cette lecture, je lui mets la note de 3/5. Je lis très peu de roman policier / thriller, et je n’ai pas totalement accroché avec celui-là même s’il y a plusieurs points positifs tout de même.

Résumé:

Quand Jacques Soulniz embarque sa fille Rebecca à la découverte de l’Islande, c’est pour renouer avec elle, pas avec son passé de routard. Mais dès leur arrivée à l’aéroport de Keflavik, la trop belle mécanique des retrouvailles s’enraye. Mots anonymes sur le pare-brise de leur voiture, étrange présence d’un homme dans leur sillage, et ce vieux coupé SAAB qui les file à travers déserts de cendre et champs de lave… jusqu’à la disparition de Rebecca. Il devient dès lors impossible pour Soulniz de ne pas plonger dans ses souvenirs, lorsque, en juin 1973, il débarquait avec une bande de copains sur l’île d’Heimaey, terre de feu au milieu de l’océan.

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